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LAVOIXDUCONGO
16 octobre 2007

LE RWANDA ET LA MONUC GOUVERNENT LE CONGO

Amb_Swing__USIP Photo ci-dessus: l'Ambassadeur, William Swing, de la mission onusienne au Congo ( MONUC) Politique > L’ÉNIGME DE LA PRÉSENCE DES TROUPES RWANDAISES EN RDC troupldkabila Photo ci-dessus: Les militaires Tustis-Rwandais en liberateurs au Congo Le camouflage des troupes des Forces de Défense du Rwanda (RDF) ([1]) au sein des troupes du RCD remonte de loin. Il répond à la stratégie politico-militaire Rwandaise pour perpétuer sa présence en RDC, continuer le pillage des ressources naturelles et miner le processus de paix. La guerre actuelle de Kanyabayonga, comme celle de Mutebusi et Laurent Nkunda de juin à Bukavu ne sont que quelques épisodes de cette stratégie. 1. Rappel de quelques faits. - Le 17 mai 1997, l’AFDL chasse Mobutu du Pouvoir. Le chef d’Etat major de l’armée Congolaise, le colonel James Kabarebe est un sujet Rwandais. - Le 2 août 98 quand commence la deuxième guerre, ses principaux animateurs sont des officiers Rwandais et des sujets tutsi dit « banyamulenge ». Le RCD comme mouvement politique n’a pris naissance que plusieurs semaines après le déclenchement des hostilités. - L’opération Kitona ([2]), par exemple, était conduite par James Kabarebe, actuel chef d’état major de l’armée Rwandaise. - Malgré ces faits, le Rwanda avait toujours juré que ses troupes n’étaient pas en RDC. 2. L’armée du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD). La mise en place des brigades des troupes du RCD participera à la même stratégie militaire. A l’origine le RCD avait d’énormes difficultés pour former ses troupes. Il fera recours à son parrain, le Rwanda, pour que les officiers de l’APR (Armée Patriotique Rwandaise) s’occupent de la formation des recrus et du recyclage des officiers. Beaucoup seront formés à Gako, Kami, Cyangugu et Gisenyi ([3]) au Rwanda. Plus d’une fois à la fin de la formation des troupes et des officiers, ils étaient accompagnés d’une mise en place et un déploiement élaboré par le chef d’Etat Major de l’armée rwandaise, le Général James Kabarebe. De façon général : - le commandement des brigades était confié en majorité aux officiers rwandais ou à des hommes de confiance du Général James Kabarebe. Ceux-ci n’obéissaient qu’à ses ordres. - Parmi les hommes de troupes, on incorporait des démobilisés de l’armée rwandaise, des ex- FDRL (interahamwe) et ex-FAR recyclés. 3. Confirmations des sources indépendantes Ces informations sont confirmées par plusieurs rapports indépendants dont entre autres celui confidentiel de M. Kassem : « Le panel a des informations et des documents qui indiquent que les forces de la défense du Rwanda continuent a jouer un rôle important dans les Opérations de l’ANC, y compris dans ses structures de commandement et le contrôle de ses structures. Ceci est fait à travers plusieurs officiers rwandophones qui sont des commandants de Brigades de l’ANC et des officiers de liaison au sein même du bureau du chef d’Etat major de l’ANC qui coordonne avec le RDF »([4]) 4. Déploiement des troupes au Nord-Kivu La répartition géographique des brigades et leur commandement au Nord-Kivu répondront donc de cette même logique. - La 5ème Brigade : La ville de Goma qui fait partie de la cinquième brigade était commandée par le Major connu sous le prénom de Claude, sujet rwandais (ex sergent en chef de l’APR). Celui-ci a la triste réputation d’être un truand. Il a été cité comme responsable des multiples tueries, assassinats, arrestations arbitraires et autres violations des droits de l’homme enregistrés à Goma quelques semaines avant l’offensive de Kanyabayonga. Après avoir enregistré plusieurs plaintes à sa charge, le général Obedi de la 8ème région militaire sur dit-on ordre de James Kabarebe a fini par le muter au 126ème bataillon où il est à la tête des opérations sur le terrain des affrontements à Kanyabayonga. Cette 5ème brigade est appuyée dans ses opérations par le « local defense milice » du Gouverneur du Nord-Kivu, monsieur Eugène SERUFULI. - La 11ème Brigade : Cette brigade couvre les territoires de MASISI et WALIKALE et est commandée par le Colonel BONANE qui est de l’ethnie Hutu. La grande partie des démobilisés de l’armée rwandaise sont des Hutu est se trouvent dans la 11ème Brigade. Lors de l’attaque de Bukavu, au Sud-Kivu, au mois de juin 2004, le Général Laurent NKUNDA était à la tête des hommes issus de cette brigade. Aujourd’hui, c’est la même brigade qui s’affronte avec les éléments Mai Mai dans la localité de NYABYONDO à MASISI et à WALIKALE. En préparation aux affrontements, le colonel BONANE avait distribué des armes aux civils de l’ethnie Hutu de MASISI. La composante Rwandaise de la 11ème brigade est chargée d’assurer la sécurité des compagnies aériennes rwandaises qui font la navette entre les zones minières du Nord-Kivu et Kigali. On les retrouve aussi dans les carrières de mines de Walikale. Ici, les ex-FDRL et ex-FAR recyclés par le Rwanda sont utilisés comme creuseurs. Une économie de guerre est donc installée et un partage des rôles est fait : les hutu sont creuseurs dans les carrières d’or et de coltan, et les acheteurs sont les officiers de l’armée rwandaise. D’où l’alliance objective des fameux « rwandophones » du Nord-Kivu. - La 12ème Brigade : Celle-ci couvre l’axe RUTSHURU-LUBERO . Cette partie du Pays est frontalière au Rwanda et à l’Ouganda. Le commandement de cette brigade est confié au colonel Smith GIHANGA, officier Rwandais de père Tutsi et de mère Hutu. Toute sa famille selon nos sources se trouve en Afrique du Sud et aux Etats-Unis d’Amérique. Cette Brigade est éléphantesque. Elle peut se gonfler, chaque fois que c’est nécessaire, des éléments qui arrivent du Rwanda. C’est cette brigade qui a facilité la récente incursion Rwandaise en RDC. 5. Présence des troupes Rwandaises en RDC : secret de polichinelle Paul_Kagame_3 Photo ci- dessus: Le President Tusti Rwandais Paul Kagame, le bourreau de la mort de 3 millions des congolais La présence massive des troupes Rwandaises en RDC est connue de tous les observateurs de la scène congolaise. Elle est visible ou invisible, augmente en nombre ou diminue selon l’objectif du moment. Ni la Monuc, ni les chancelleries occidentales, ne peuvent prétendre ignorer cette réalité. 6. Tentative de solution. L’on a fait miroiter aux Congolais que les troupes Rwandaises partiraient s’ils arrivent à un accord politique. Apres le dialogue inter-congolais durant lequel cette question de la présence des troupes étrangères était fort débattue, non seulement que le troupes Rwandaises ne se sont jamais totalement retirés, mais le Rwanda a profité des accords politiques pour sophistiquer son mode de présence en installant ses propres citoyens ou/et ses hommes de mains au coeur du dispositif politique et militaire de Kinshasa. Cette opération a retardé sérieusement l’intégration de l’armée, rendu difficile l’unification du territoire et continue aujourd’hui à miner la transition. L’hiérarchie militaire à Kinshasa a tenté à plusieurs reprises de rappeler à l’ordre les officiers à la solde du Rwanda (Nkunda, Mutbusi, Obedi etc…) Mais fort des complicités à Kinshasa et du soutien du Rwanda, ces derniers ont répondu par la mutinerie, l’insubordination et la guerre. Des multiples missions parlementaires et gouvernementales dans l’Est du pays, des débats au Parlements, et au conseils des ministres, des résolutions des ateliers de la société civile ont proposé comme solution à cette présence massive des sujets rwandais dans les troupes de l’ex-mouvement Rebelle, le RCD, le brassage des troupes en vue de diminuer l’emprise du Rwanda sur certaines unités. La guerre de Kanyabayonga commence donc quand, unanimement, l’hiérarchie militaire, venait d’initier le brassage des troupes pour l’unification et l’intégration de l’armée nationale. 6. Une guerre selon un scénario connu. La guerre de Kanyabayonga se déroule dans le même contexte que les précédentes : - Le Rwanda annonce sont intention de violer l’intégrité territorial de la RDC pour pourchasser les « interahamwe » ; - Quand tout le monde voit ses troupes traverser la frontière, il nie comme toujours leur présence en RDC ; - Cette fois-ci il s’agit de la guerre des « rwandophones », comme l’étaient les fois passées les guerres des Banyamulenge. 7. L’hypocrisie de la MONUC et de la communauté internationale. · Que l’on dise : - Que les troupes portent la même tenue que les militaires rwandais, et qu’ils sont équipés de l’armement Rwandais, cela ne semble pas convainquant. - Que les officiers s’expriment en anglais et en kinyarwanda, et qu’ils ignorent les langues congolaises, cela n’est pas suffisant pour qu’ils ne soient pas congolais. - Que ces militaires là ne sont pas en mesure de reconnaître la valeur faciale de la monnaie congolaise, qu’ils sont dotés des armes neuves, des groupes électrogènes et des moyens des communications inexistants au sein de la 8ème région militaire, la MONUC répond que ce ne sont pas des preuves. - Que l’on signale comme en 1996, 1998, la présence des mercenaires d’origine somalienne et érythréenne, l’on est taxé de se faire illusion. Mais en privé les diplomates ainsi que les fonctionnaires moyens de la Monuc disent : « Nous savons qu’ils sont là…mais nous ne pouvons assumer la responsabilité de le dire ». Alors la question : qui oblige la communauté internationale à l’auto-censure ? Cette attitude frise un complot contre la RDC. 8. Recommandations. - Le Rodhecic demande aux membres du RCD qui ont opté pour le camp de la patrie de dénoncer publiquement la présence des troupes rwandaises au sein de leur ancienne branche armée, et de fournir les informations à leur possession par rapport à cette question pour aider le pays à sortir de ce piège mortel. - Le Rodhecic demande à l’opinion publique de faire pression au gouvernement de la RDC et à la communauté internationale pour que le brassage des troupes soit effectif. - Le Rodhecic demande au procureur de la République de se saisir de ce dossier pour traduire en justice tous les complices de cette situation qui risque d’hypothéquer la transition. Fait à Kinshasa le 22 décembre 2004 Sécrétariat du RODHECIC ([1]) Nouvelle appellation de l’ex-APR. ([2]) Une opération militaire aéroportée, partie de Goma (Est de la RDC) à Kitona (Base militaire à l’Ouest), avec objectif de conquérir le pouvoir de Kinshasa en contournant la difficulté de distance entre l’Est et l’Ouest. ([3]) Lire Section V of the panel’s final report (document confidentiel destine au secrétaire général des nations unies par Mr Mahmoud Kassem, chef du panel des experts sur le pillage de la richesse de la RDC). ([4]) The panel has information and documents indicating that, …the Rwanda Defence forces still play an important but highly ..role in ANC’s opretations, including its command an control structures. This is accomplished…through several Rwandophone officers who are ANC Brigade commanders and liaison officer in the office of the ANC chief of staff, who coordinates with the RDF Source:Sécrétariat du RODHECIC | Date:2007-10-16 01:01:12
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