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LAVOIXDUCONGO
30 octobre 2008

Goma entre les mains des Rwandais...

SITUATION A L'EST DE LA REPUBLIQUE

DEMOCRATIQUE DU CONGO


Pour ce qui nous concerne nous ne sommes pas  le du pouvoir ou de l'opposition quelconque mais plutot pour le Peuple . Ce qui nous interesse c'est plutot l'impact des actions de chacun pour le bien de nos populations. Par cela comprenez que suite a la situation sociale de notre peuple nous avons un probleme serieux avec le gouvernement et les detenteurs du pouvoir legal a Kinshasa . Mais cela ne nous donne pas le droit de trahir notre nation ainsi que l'avenir de notre peuple  en complicite avec les etrangers. Nous nous inscrivons contre cette guerre meme si les initiateurs la pretende pour le bien de nos populations . Car ce qui compte n'est pas ce qu'ils disent mais plutot ce qu'il ne disent pas et qui constituent les agendaa cachea au detruiment de notre avenir . Nous croyions que tous les Congolais devraient plutot sanctionner le gouvernement par l'echeance electoral et non contunue a poser des actes qui massacrent notre peuple . Nous croyions que notre peuple a droit a une vie humaine et un avenir . Nous devons nous organiser entant que peuple .

Comme nous l'annoncions , les envahisseurs conduits par le criminel Laurent Nkundabatware progressent rapidement sur deux axes : Goma et Rutshuru. . La  chute de Kibumba est très stratégique car elle est située à deux kilomètres du Rwanda. Kibumba est un couloir qui permettra aux troupes rwandais et ougandaises d'entrer massivement au Congo.

Les sources de Grands-Lacs confidentiel ont signalé que deux bataillons de l'armée rwandaise en provenance de Gabiro sont en route pour Cyangugu. Cette avancée presque magique des envahisseurs du Congo se fait sous l'œil bienveillant de la Monuc (Mission de l'organisation des nations unies pour le Congo), ce qui a irrité la population locale des territoires assiégés par les envahisseurs tutsis rwandais. Aujourd'hui, la ville de Goma était déserte, toute la population ayant choisi d'aller manifester devant les bureaux de la Monuc. Après des altercations, la Monuc a tué 4 personnes.

En après-midi, un camion des Forces armées congolaises (FARDC) se dirigeant sur le front a été atteint par une roquette des envahisseurs, faisant des morts et des blessés.

Pendant ce temps, Bukavu, le chef-lieu du Sud-Kivu serait déjà infiltrée par la présence d'un officier tutsi rwandais Nyamushebwa qui grâce à « l'intégration » est devenu le chef de l'armée congolaise à Bukavu. Il travaille étroitement avec les forces de la Monuc qui ont aussi facilité l'infiltration des troupes rwandaises au Congo en mettant à leur disposition des camions de la Monuc pour les transporter nuitamment vers les zones d'où ils prévoient lancer les attaques sur les troupes gouvernementales congolaises.

Entre temps, à Kigali, la capitale du Rwanda d'où proviennent tous les envahisseurs, de grosses affaires prolifèrent tels des champignons dans un pays pauvre sans minerais ni ressources naturelles connus; même le sol est assez pauvre qu'il faut d'abord y enterrer de la bouse pour faire pousser une semence.

Après l'ouverture d'une bourse à Kigali, c'est une banque Kenyane qui vient à son tour s'installer au pays de Paul Kagame, le « plus grand criminel africain de tous les temps ».

Pourquoi une bourse à Kigali ? Qu'est-ce qu'il y a vraiment à Kigali pour qu'une bourse y soit installée ? Le Rwanda a-t-il des richesses qui attireraient les investisseurs ? Les pays occidentaux qui financent ces gros projets dans un pays qui n'a rien, sont ceux-là mêmes qui financent la guerre au Congo. Israéliens, Canadiens, Américains, Britanniques, tous ces hommes d'affaires occidentaux ont fait de ce pays pauvre, le Rwanda, la plaque tournante de la mafia internationale qui s'enrichit en génocidant en silence des milliers de Congolais. Les langues les plus bavardes dans le camp de Nkundabatware disent même que toutes les communications téléphoniques et radio en destination du Congo transiteraient d'abord par le Rwanda pour y être écoutées avant d'arriver à destination (au Congo).

Un peu plus au Sud dans la capitale du Burundi, des recruteurs travaillent en toute quiétude pour Laurent Nkundabatware. Cet homme que Grands-Lacs Confidentiel tente d'identifier est venu du Danemark et serait envoyé à Bujumbura par Laurent Nkundabatware uniquement pour mener l'opération de recrutement. Il est venu du Danemark avec dans ses valises, une machine pour fabriquer les cartes d'électeurs de la République démocratique du Congo, document considéré comme pièce principale d'identification de la population. Toutes les recrues reçoivent des frais des missions et des cartes d'électeurs de la RDC avant d'être transportés chez Laurent Nkundabatware en passant par Rugombo (au Burundi) et Bugarma (au Rwanda).

La semaine dernière, un convoi transportant plus de 100 personnes, est parti rejoindre Laurent Nkundabatware. Dimanche le 26 octobre, ce même recruteur a tenu une réunion à Bwiza, un quartier de Bujumbura pour recruter davantage.

Pendant ce temps, la passivité du gouvernement de Kinshasa inquiète davantage la population. Alors que les Mai-Mai se sont désintégrés complètement à cause du manque de soutien du gouvernement, des dirigeants locaux et des hommes d'affaires cupides; l'Est du Congo n'a jamais été aussi propice pour tomber facilement sous le contrôle du Rwanda.

Des voix nationalistes sont convaincues immuablement que les Congolais par la résistance farouche et l'échec cuisant qu'ils ont prescrit aux troupes de Paul Kagame lors de la première guerre; sont très capables d'arrêter la mésaventure rwandaise au Congo. Une seule chose leur fait défaut: la volonté du gouvernement congolais actuel qui ne défend pas le Congo contre ses agresseurs et ferme les yeux sur toutes les possibilités d'armer les combattants nationalistes Mai-Mai qui pourtant sont très capables de relever le défi.

C'est dans ce contexte que Justin Bitakwira, un parlementaire du Sud-Kivu, lance un cri d'alarme: « Cet état de siège n'a que trop duré. Quand vous apprenez qu'une rébellion vous surprend et vous arrache un grand camp militaire comme Rumangabo, mais la patrie est en danger de mort. Le chef de l'État doit s'assumer et comprendre que nous sommes en guerre. »

La même Onu qui a signé et précipité à la mort le premier gouvernement du Congo indépendant de Patrice Lumumba est encore aujourd'hui à la tête de la mission de démembrer le Congo pour le livrer à la merci des multinationales occidentales.

Tous les efforts et les fonds consacrés à la recherche de la paix par le projet Amani n'étaient que de la poudre aux yeux pour distraire et endormir les Congolais. La majorité des Congolais ont compris que « quel que soit ce que tu offres à un sorcier, rien ne pourra l'empêcher de réclamer ta tête ». Le sorcier Nkundabatware aidé par la Mission de l'Onu au Congo réclame la tête de la nation congolaise.

Forcer l'Onu (la Monuc) à quitter le Congo sans plus tarder doit être la priorité la plus immédiate de tout Congolais qui aime son pays. A Kinshasa, si les dirigeants capables de libérer le Congo manquent, le parlementaire Justin Bitakwira croit que la solution à ce problème est connue de tous, mais n'est pas voulue par les hommes qui gouvernent à Kinshasa : « …Si la communauté internationale est incapable de nous aider à les ligoter, je me dis que sa présence ne se justifie plus dans ce pays. Si notre armée n'est pas capable de mettre fin à cette guerre, je leur propose notamment de former un corps d'élite, composé spécifiquement des Maï-Maï qu'on peut leur donner d'ailleurs et dans soixante-douze heures, vous apprendrez de nouvelles sur Nkundabatware et sur sa rébellion. »

Pourtant à Kinshasa, le gouvernement de Joseph Kabila, jouant au chat et à la souris avec le criminel Laurent Nkundabatware, ne semble pas vouloir chercher une paix durable pour la paix à l'Est du Congo. Incapable de réorganiser l'armée ni accepter les Mai-Mai qui ont tant soif d'en découdre avec les envahisseurs rwandais; Joseph Kabila affiche une passivité qui avantage chaque avancée des hommes de Laurent Nkundabatware, le lieutenant de l'invasion rwando-ougandaise au Congo.

Il est plus qu'urgent pour les nationalistes congolais d'organiser rapidement une résistance totalement indépendante du gouvernement actuel pour sauver les meubles avant qu'il ne soit trop tard

Redaction
Vijana-Bilenge-ya-congo

 


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AVERTISSEMENT : LES AUTEURS DES TEXTES DIFFUSÉS DANS SANKURU NEWS EN PORTENT INDIVIDUELLEMENT ET ENTIÈREMENT LA RESPONSABILITÉ.

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