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LAVOIXDUCONGO
14 décembre 2007

Une femme tuée et incinérée par les enfants de sa rivale

Mercredi dernier au quartier Ngomba Kikusa - Kinshasa RD CONGO Une femme tuée et incinérée par les enfants de sa rivale vendredi 14 décembre 2007, NUMERO Elle s’appelait Ode Mabaya et ne se doutait le moins du monde du sort qui a été le sien le mercredi 12 décembre dans la matinée, jour de son rendrez-vous avec le destin. Aussitôt qu’elle eut expédié certains travaux de ménage aux environs de 10 h, la jeune femme a vu des enfants de sa rivale faire irruption dans sa maison au numéro 8 de l’avenue Lutondo du quartier Ngomba Kikusa dans la commune de Ngaliema/Upn. Ses agresseurs l’ont entraînée dehors avant de lui infliger un traitement barbare digne de celui réservé aux suppliciés de l’époque de l’âge de la pierre taillée. Les gaillards venus assouvir la jalousie de leur mère sur sa rivale l’ont assénée des coups de pilons jusqu’à ce que mort s’en suive. Non contents jusque-là de leur sale besogne, ils ont passé un pneu au cou de leur victime et ont couvert son corps d’un épais matelas communément appelé " mousse " à Kinshasa, avant d’asperger par-dessus tout de l’essence qu’ils avaient préalablement amenée dans un bidon de 5 litres abandonné sur le lieu tout comme les autre armes du crime. C’est un corps fumant au trois quarts déjà calciné que les agents de la Croix rouge, des autorités judiciaires et de la police nationale congolaise alertés, ont trouvé gisant à même le sol. Le temps d’arroser les restes à l’eau juste pour un refroidissement, ce fut également le début des tracas que rencontrent souvent les braves secouristes de la Croix rouge qui exercent souvent leur apostolat dans des conditions inadmissibles. " Sans gans appropriés, ni désinfectants, ni civière, ni autres moyens de transport…, nous avons acheminé le corps jusqu’à la morgue de l’hôpital général de Kinshasa ", se plaint l’officier secouriste de la Croix rouge de la République démocratique du Congo, Valentin Ngalula. Celui-ci témoigne qu’ils ont recouru aux " petits sachets servant d’emballage " pour se couvrir les mains avant de manipuler le corps de la victime pendant que leurs narines étaient assaillies par d’innommables exhalaisons consécutives à la carbonisation. Pourtant, en pareille circonstance ou tout autre catastrophe, son service présente un état de besoins à l’autorité politico administrative concernée qui assiste les secouristes dans leur tâche. Ici, s’indigne cet officier secouriste, et le chef de quartier, et le bourgmestre de la commune de Ngaliema tous deux " injoignables " ont en plus brillé par leur absence sur le lieu du sinistre aux chaudes heures de l’action des secouristes. A leur place, c’est plutôt une chaîne de télévision opérant à Kinshasa qui a suppléé au financement de l’achat des sachets utilisés et au payement de la course du véhicule qui a évacué le corps vers la morgue. Aux dernières nouvelles, les meurtriers, auteurs de cet acte prémédité seraient encore en cavale, tandis que leur mère est aux arrêts dans un poste de police. Quant à la victime, Ode Mabaya elle était la deuxième d’un agent de la Dgi avec lequel ils ont eu quatre enfants. P.M.L Source Groupe L'avenir: www.groupelavenir.com
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