Koffi Olomide alias PAPA Conflit
Kinshasa, 14/05/2008 / Musique
Faisant
une mauvaise lecture de Digitalcongo.net, Koffi Olomide a tenu de
propos virulents contre ce site pour des articles qu’il n’a pas signé
et aussi s’attaque à d’autres médias.
Intervenant
comme invité à l’émission « Euro connexion » réalisée à partir de
l’Europe, diffusée sur une chaîne de télévision à Kinshasa, animée par
Marc Tabu, l’une de nombreuses victimes de sa barbarie, Koffi Olomide
s’est attaqué longuement au site Digital Congo.net. L’émission qui
semble à une campagne de déstabilisation étant à plusieurs reprises
rediffusée. Et l’affaire commence à faire grand bruit à Kinshasa au
point de ternir notre image, ou à nous discréditer comme si tous les
malheurs qui s’abattent sur cet artiste proviennent de ce site.
Pourtant il en est lui-même à l’origine de sa conflictualité, d’abord
avec lui-même, ensuite avec son propre entourage, ses collègues leaders
et enfin avec la presse qu’il croit apprivoiser qui ne cesse de nous
servir de la matière.
Mais il n’est pas seul. Car pour leur part, beaucoup de ses admirateurs aussi, Congolais ou non, disséminés à travers le monde dont certains nous ont déjà écrit, croyant eux aussi que Digital Congo.net en voulait à leur idole à cause de certains articles qu’il publie sur son site au sujet de cet artiste.
Nous avons pu en convaincre certains par nos explications mais d’autres ne nous croient pas encore. Ils refusent de comprendre ou font semblant de ne pas comprendre. Ce n’est pas leur faute peut-être. C’est le fanatisme qui les y pousse ? C’est leur droit mais la vérité reste la vérité et celui-ci ne peut conduire à l’aveuglement.
En ce qui concerne le patron de Quartier Latin lui-même, ce n’est pas la première fois qu’il nous accuse de tous les péchés d’Israël au sujet de ces articles. Pourtant nous n’avons cessé d’expliquer que ces informations ne sont pas les nôtres mais que généralement nous les puisons dans les journaux de la place, en tenant compte de l’actualité, l’un des critères universellement reconnus dans le traitement de l’information.
Koffi Olomide est l’un des artistes musiciens le plus médiatisé. Il fait en tout cas l’actualité. Dans le bon tout comme dans le mauvais sens. Et nous en nous qui nous concerne, nous récupérons les articles qui parlent de lui dans les deux sens.
Dans cette démarche, nous prenons toujours et surtout soin d’en signaler les sources, c’est-à- dire d’indiquer les auteurs des articles ainsi que les journaux dans lesquels ils (articles) sont puisées. Nous le faisons aussi non seulement pour notre rubrique Musique pour ce qui est des musiciens, mais aussi pour toutes les autres rubriques : Politique pour ce qui des politiciens ; Economie pour ce qui est des opérateurs économiques, les entreprises...
En ce qui concerne notre rubrique Musique qui est bien fournie et très prisée, nous le faisons non seulement pour Koffi Olomide mais pour tous ses autres collègues musiciens… selon l’actualité.
Et c’est cela notre vision, notre vocation, notre politique rédactionnelle : répercuter ou relayer ce que les autres médias (journaux ou sites Internet ) publient quotidiennement dans leurs espaces pour permettre aux Congolais qui sont au pays, ceux de la diaspora et autres qui s’intéressent à l’actualité rdcongolaise d’être branchés ou mieux, de goutter, au jour le jour aux délices des nouvelles sur la Rdc. Car eux aussi ont droit à l’information. Cela constitue aussi notre force. D’aucuns diraient même que c’est cela qui nous a rendu célèbre. Car pour un fait donné, ils ont la version d’un ou de plusieurs journaux. Mais que nous veut-il ?
Ne pas mépriser notre noble métier
Koffi Olomide, avons-nous dit, est de ceux-là qui alimentent l’actualité... Abondamment.
Et d’ailleurs, pour éviter la monotonie ou qu’on nous accuse
d’acharnement, surtout lorsqu’il s’agit des articles qui lui sont
défavorables, nous avons été plusieurs fois été emmenés à rejeter
certaines informations de lui à cause de leur abondance.
Mais cela ne veut pas dire que nous sommes incapables de faire nos propres reportages comme le prétend le « Sarkozy » de la musique congolaise dans cette émission. Nous sommes porteurs des diplômes d’études supérieures en journalisme et avons accumulé une grande expérience en la matière.
Donc de grands messieurs et de grandes dames, bien outillés en plus, qui nous ne seront jamais complexés de rencontrer cet artiste pour l’interviewer car nous avons eu à faire cette démarche avec d’autres plus grandes personnalités.
Pourquoi ne le ferions-nous pas avec lui ? Mais pas à la manière de certains de nos confrères mais qui continuent à lui faire la courbette allant ainsi jusqu’à brader notre noble métier alors qu’il méprise les journalistes. Que non.
Donc il suffirait que Koffi nous ouvre ses portes et nous ferons ce travail. Mais connaissant l’homme, nous sommes bien loin de croire que notre haute hiérarchie nous autoriserait à accorder la parole ce musicien, par crainte qu’il puisse se servir de notre espace pour entretenir le conflit avec les siens, surtout certains de ses anciens musiciens qui ont sont en train de se tailler du chemin dans le domaine de l’art d’Orphée, car étant réputé comme conflictuel.
Et puis pourquoi l’interviewer tant qu’il ne nous présente pas des excuses car il n’a pas raison, et ce n’est pas à sa première intervention publique contre notre site qui ne porte pas dans son coeur. Pourtant dans nos propres productions nous n’avons jamais parlé du mal de lui. A titre d’exemple, DigitalCongo.net n’a pas longuement médiatisé son dernier passage à l’Elysée Montmartre ?
Toutefois, étant donné que nous avons encore confiance en notre presse locale qui, malgré quelques imperfections qui la caractérisent comme partout ailleurs et tant que nous n’aurons pas à modifier notre ligne de conduite nous continuerons à y puiser de la matière, même celle concernant Koffi Olomide.
Il en est de même des sites congolais. Cela n’est pas interdit dans notre métier. Il suffit, comme on l’a souligné, d’en indiquer la source.
D’où, pour revenir aux articles que notre cher ami Antoine Agwepa, (c’est le vrai nom de Koffi Olomide) incrimine, s’il se sent lésé le principe, rappelons-nous est simple. Il doit s’adresser à la rédaction du journaliste qui l’aura rédigé.
Puisque nous avons l’impression que ce musicien dont nous apprécions le travail fait malheureusement ne fait aucun effort pour le comprendre, faisant toujours la sourde oreille et une mauvaise lecture des articles que nous exploitons. Ainsi nous lui invitons à la patience qui peut-être lui manque à cause de ses multiples occupations, en lisant les articles jusqu’à la fin. Il s’agit d’un exercice pas difficile à notre sens.
Une haute autorité du pays, alors en exil nous fait les mêmes reproches mais elle a fini par s’en convaincre et le tout a été réglé pas avec nous mais avec le journal directement concerné dont nous avons exploité l’article mais pas avec Digitalcongo.net qui n’est qu’un simple intermédiaire. Mais alors pourquoi Koffi ne veut pas le comprendre et faire la même chose ? C’est pourquoi, pensons-nous, son problème est ailleurs.
S’il
s’agit d’un article de Digitalcongo.net ne travaille pas dans la
clandestinité. Ses adresses e-mail, domiciliaires ainsi que son numéro
de téléphones sont bel et bien indiquées sur ses pages. Pourquoi alors
refuse-t-il de nous contacter directement pour obtenir réparation s’il
nous reproche quelque chose ?
« Papa conflit » ?
Le traitement que nous faisons des informations qui le concernent, nous le faisons aussi pour tous les autres musiciens en tenant compte outre de l’actualité, de l’objectivité sans y altérer ou ajouter quoi que ce soit. Par ailleurs, cependant une chose est vraie. En fait qui ne sait pas que Koffi Olomide est le musicien congolais le plus conflictuel. Ce n’est cela qui pousse les journaux de parler de lui ? Notre site n’existait pas encore lorsqu’il y a un différend entre lui et son aîné Nyoka Longo, ou encore, de façon épisodique avec son idole et « formateur ? » Papa Wemba.
Et que dire de ses démêlées avec Félix Wazekwa, King Kester Emeneya, JB Mpiana… et sans oublier avec la presse avec Marc Tabu, un cameraman de Antenne A et actuellement comme si cela ne suffisait pas avec celui de la Radio télévision du groupe l’Avenir (Rtg@). Est-ce le site de DigitalCongo.net qui dénonce ou qui a dénoncé tous ces conflits ? Digital Congo.net a-t-il tort lorsqu’il exploite quelque chose de déjà public, c’est-à-dire dévoilée par les journaux ?
Changeant constamment des pseudos à cause de l’actualité en général mais en particulier la sortie de ses albums ? il a été ou est en même temps et/tour à tour Mopao, Mopao Mokonzi, Bénoît XVI, Sarkozy, Papa Plus, Papa Bonheur, Papa Top…, il est temps, estime même certains analystes qu’il lui soit se colle aussi le nom de « Papa conflit » à la sortie de l’«album ezanga kombo ». Car ce nom conviendrait mieux pour l’identifier, disent-ils. Mais quant à nous, nous jamais pensé que dans tous ces conflits Koffi Olomide a toujours tort. Au contraire.
Koffi ça suffit
Au lieu de chercher encore et inutilement à ouvrir un nouveau front avec notre site qui ne se préoccupe qu’à mieux faire son travail du reste apprécié à travers le monde entier, c’est-à-dire servir ses milliers des visiteurs et à promouvoir ceux des musiciens et autres artistes et opérateurs sociaux qui ont le sens du savoir vivre, il doit d’abord faire la paix avec les autres milieux déjà en conflit avec lui. Le frère Patrice, aîné de Werrason, un autre artiste musicien que nous avons oublié de citer dans la longue liste des personnes qui ont déjà eu noise avec Koffi n’a-t-il pas chanté « Luka Kimia na moto nyonso » (Chercher la paix avec tout le monde ). Que le Grand Mopao se donne la peine d’auditionner son cantique intitulé « Tribunal » et la presse cessera de parler de lui et Digitalcongo.net pour sa part se contentera d’autres faits d’actualité.
Notre éducation ne nous autorise pas de l’insulter comme Koffi l’a fait il y a quelques mois en nous qualifiant de « réseau du diable ». Mais si nous avons été contraints de lui répondre, c’est parce qu’il veut détruire notre entreprise qui est vouée à des lendemains meilleurs. Mais s’il a l’intention de nous faire la guerre comme on en a l’impression, nous la ferons mais il doit se savoir d’avance vaincu. D’où lui disons-nous: ça suffit.
(Pour réagir à cet article, écrire à digitalcongo@yahoo.fr)
La Rédaction
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